“What happens there ... follows us here”: Resettled but Still at Risk: Refugee Women and Girls in Australia

UNHCR’s Women at Risk Program is designed to identify and respond to refugee women at extreme risk in countries of asylum who are in desperate need of resettlement. Many women who have been resettled under this program have been raped or faced forced engagement in survival sex, forced marriage, pregnancy, and childbirth as a result of rape. Drawing on a decade of research undertaken by the authors across 18 international sites, this article explores the experience of refugee women at risk resettled to Australia. It discusses the impacts of sexual violence on their settlement, including those of shame and stigma. It identifies that, while for some women at risk, resettlement offers hoped for safety and protection, for others the abuses they faced prior to resettlement resurface and are compounded by new risks and violations of their rights. It introduces a risk assessment tool designed to assist service providers to identify and respond to these risks.Le programme d’aide aux femmes dans les situations à risque du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés identifie et répond aux besoins des femmes réfugiées qui courent de sérieux risques dans leur pays d’accueil, et qui ont un urgent besoin d’être réinstallées ailleurs. Plusieurs femmes qui ont profité de ce programme, ont été des victimes de viol ou ont été obligé d’avoir recours à des rapports sexuels de survie, à des mariages forcés, à des grossesses et à des accouchements suite d’un viol. En se basant sur une décennie de recherches menées par les auteurs dans dix-huit sites à travers le monde, cet article explore les expériences de femmes à risque qui ont été réinstallées en Australie. On y considère l’impact des violences sexuelles subies avant le déplacement sur leur nouvelle installation, incluant le sentiment de honte et la stigmatisation. Alors que pour certaines femmes à risque, le déplacement offre une bonne sécurité et une bonne protection, l’étude démontre que pour d’autres les violences sexuelles subies refont surface après le déplacement et s’ajoutent à de nouveaux risques et à de nouvelles négations de leurs droits. Cet article propose donc une méthode pour évaluer les risques dans le but d’aider les différents fournisseurs de services à identifier et à répondre à ce type de risques